Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
Page précédente
Wartburg 311 et 312, voiture routière de 1955
|
La Wartburg 311 et 312, photo d'époque, cet ancien véhicule fut fabriqué de 1955 à 1966, cette Wartburg 311-312 fut produite en 2 motorisations de 0.9 L présentant des puissances de 37 ch à 52 ch en 259000 exemplaires.
Voir |
A partir de 1955 sont sorties les Wartburg 311 , 311 break, coupe, 311camping, 311 cabriolet. Toutes ces déclinaisons ont existé entre 55 et 64. A partir de 64, la 311 s'appelle 312, qui est optiquement difficilement différenciable, mais qui est montee sur le futur chassi de la 353 avec le moteur de 996ccm. Vous pouriez donc les mettre dans la meme categorie 311/312 en meme temps que la 312 est sortie la 313"sportwagen coupé" dont elle reprend essentiellement le châssis et la motorisation, avec une pipe tri-carbus qui lui fait gagner quelques chevaux (+3 ou 4 je crois).
Après la berline en 1955, le break est lancé un an plus tard, suivi du coupé, du pick-up... Au total, pas moins de neuf versions de la 311 furent produites, du roadster au torpédo militaire ! Equipée d’un trois cylindres deux-temps de 37 ch à sa sortie, la Warburg en gagne trois en 1962, puis encore cinq l’année suivante, où elle reçoit un nouveau moteur de 991 cm³.
À l’époque, la Wartburg est une des rares voitures à traction avant, avec quelques Citroën et Saab. En septembre 1966, la 311 est remplacée par la 312, qui se distingue principalement par son nouveau châssis et sa suspension à quatre roues indépendantes. Les dernières 312 sont fabriquées en mars 1967. La production fait état de 36 287 Wartburg 312 assemblées entre 1965 et 1967, contre 258 480 exemplaires de la 311, toutes carrosseries confondues.
Le 1er juillet 1966, la toute première Wartburg 353 sort des chaînes, elle sera présentée au début de l’automne. Ses lignes robustes et carrées sont tout à fait en phase avec l’époque. La gamme est complétée l’année suivante par le break Tourist, qui deviendra vite la voiture favorite des grandes familles est-allemandes. À l’époque, elle est avec la FSO Syrena la dernière voiture à être mue par un moteur deux-temps.
La Wartburg 311 est une berline est-allemande construite par l’usine AWE à Eisenach, entre 1955 et 1965. Elle a été remplacée par la Wartburg 312, assez peu différente, qui sera produite jusqu’en 1967. Les 311 et 312 ont été déclinées en une multitude de carrosseries, dont quelques milliers d’exemplaires ont trouvé preneur sur les marchés occidentaux.
La 311, au sortir de la guerre, la séparation de l’Allemagne pose de grands problèmes à l’industrie automobile nationale, puisque certaines usines se retrouvent de l’autre côté de la frontière… Dès 1946, les usines d’Auto-Union (Audi, DKW, Horch et Wanderer) situées en Saxe sont regroupées sous le nom IFA (Industrieverwaltung Fahrzeugbau : Administration de l’Industrie Automobile), d’où la IFA F9, produite entre 1948 et 1956. En 1952, l’usine BMW d’Eisenach est rebaptisée EMW, suite à une plainte de la marque à l’hélice. En 1956, ces deux entités sont de nouveaux renommées : IFA prend le nom de AWZ (Automobilwerk Zwickau) et regroupe l’ancien usine DKW, ainsi que celle de Sachsenring (ex-Horch). EMW se nomme désormais AWE, pour Automobilwerk Eisenach.
C’est dans ce contexte que l’usine EMW (encore nommée de cette façon à l’époque) fabrique le premier prototype de son modèle 311, testé durant l’hiver 1954-1955. Mais la raison sociale de l’entreprise change, et c’est la société AWE qui a désormais l’honneur de fabriquer la voiture, dont la production démarre en 1955. Elle s’appelle alors Wartburg, du nom du château médiéval qui domine Eisenach, et qui rappelle également une voiture fabriquée par l’usine en 1898. Succédant à la IFA F9, la Wartburg (dont le nom deviendra une marque sur les marchés occidentaux, à l’image des Lada du groupe russe AvtoVAZ, dix ans plus tard) entre de plain-pied dans les années 1950, en adoptant des formes rondes et douces, et de pimpantes peintures bicolores.
Si le châssis est repris de la F9 ainsi qu’une grande partie de la mécanique, le moteur 3 cylindres deux temps et revu et gagne 7 ch. Il en développe alors 37. Les journalistes étrangers essayent la voiture (notamment Paul Frère en 1958) et apprécient le confort des sièges et de la suspension, ainsi que le vaste espace intérieur, mais un peu moins la consommation (de l’ordre de 12-14 litres aux 100 km…). La 311 fait ses débuts en course fin 1955, où six modèles sont engagés au tout nouveau…Rallye Wartburg. En janvier 1956, la voiture est exposée au Salon de Bruxelles, elle est commercialisée dans le pays par François Pierreux, qui vendait les voitures est-allemandes depuis 1947.
Dès le mois de mars 1956, à l’occasion de la Foire de Leipzig, l’usine présente trois nouveautés : un break trois portes (311-9), un pick-up (311-7) et un intéressant cabriolet quatre places (311-2), qui sera fabriquée à Dresde. AWE récidive l’année suivante, et lève le voile sur le break Camping (311-5), à cinq portes, sur un coupé répondant au nom de « Reise-Coupé », assez vaste pour quatre personnes, et sur un sympathique roadster à hard-top (313-1), développant 50 ch et donné pour 140 km/h (contre 115 km/h pour les autres modèles). Il était uniquement disponible en rouge ou en blanc.
Toujours en 1957, l’usine fabrique deux exemplaires d’une sorte de « coupé-landaulet », la 311 Bellevue. À partir de 1959, on note l’apparition d’un torpédo (type 311-4) réservé aux militaires et à la police, fabriqué à 891 exemplaires jusqu’en 1964. Quelques très rares fourgonnettes et ambulances seront également produites sur la base du break. En 1958, tous les modèles reçoivent la calandre grillagée du roadster. Pendant l’été 1960, le roadster et le cabriolet tirent leur révérence, après respectivement 469 et 2670 exemplaires.
La même année, les modèles restants reçoivent de nouveaux pare-chocs, et le pick-up voit sa partie arrière modifiée. En 1961, la puissance du moteur est portée à 40 ch. Elle atteindra 45 ch en 1962, grâce à un nouveau bloc de 991 cm3 autorisant 122 km/h en vitesse de pointe. Les feux arrière et les sièges sont revus en 1963. En mars 1965, le coupé (fabriqué à 520 exemplaires) cède sa place à un cabriolet hard-top, qui sera construit à 260 exemplaires. La 311 est remplacée en septembre 1965 par la 312, après 258 480 exemplaires et 10 ans de production.
La 312, présentée en 1965 comme une voiture de transition, la Wartburg 312 a eu une durée de vie très courte. Extérieurement, on remarque les roues plus petites (13 pouces au lieu de 15) et la calandre à sept baguettes horizontales (réservée à l’exportation). La technique évolue davantage, puisque le châssis, la suspension et le système de refroidissement sont nouveaux. Les berlines et le pick-up prennent leur retraite dès le mois de juin 1966, imitées par le coupé hard-top en janvier 1967.
Les breaks résistent jusqu’en mars suivant. Au total, 36 287 Wartburg 312 ont été produites, jusqu’au remplacement par la nouvelle Wartburg 353. Il est à noter que les 311 et 312 ont remporté un succès d’estime au Benelux et en Suisse. En Belgique, François Pierreux (qui commercialisait une version haut-de-gamme appelée Président) écoulera plus de 4000 311 et environ 800 Wartburg 312.
La famille 311 et dérivés, Berline : 212 095 ex. (1955-1965), Break : 32 360 ex. (1956-1965), Cabriolet : 2 670 ex. (1956-1960), Coupé : 5 237 ex. (1957-1965), Roadster (type 313) : 469 ex. (1957-1960), Pick-up : 4 938 ex. (1957-1965), Torpédo police : 891 ex. (1959), Cabriolet hard-top : 250 ex. (1965) et les 312 Berline : 25 036 ex. (1965-1966), Break : 10 198 ex. (1965-1967), Cabriolet hard-top : 541 ex. (1965-1967), Pick-up : 512 ex. (1965-1966).
- -
Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Wartburg ", Allemagne 1898 - 1991.
La Fahrzeugfabrik Eisenach AG fut constituée fin 1896.
L'homme à la base fut Heinrich Ehrhardt, le deuxième plus gros fabricant de canon d'allemagne derrière Krupp.
La nouvelle firme construisit des bicyclettes et des véhicules motorisés.
Le premier "autocar" fut présenté au salon de Dusseldorf en 1898.
Ainsi Ehrhardt fit un contrat avec le français Decauville et de cette licence naquit Wartburg.
Page précédente
Accueil-v2,
les mots-clef les plus recherchés,
les nouveautés,
toutes les catégories,
le top clics et
le top votes.
Les voitures de collection anciennes du passé, par années ou par marques et leurs histoire
|
|
|